Parfois l’astronome se lassait des vitraux
Il fixait un reflet où les anges passaient
Parfois il écoutait la voûte frissonner
Anticipant l’appel d’un vertical écho
La pierre et les cloches Le pas sur le parvis
Et le prêtre assombri qui baisse son regard
La lourde porte Il est déjà si tard
Parfois l’astronome calculait la tangente
D’un rayon oblique sur la chaire évanoui
C’est un miroir atone en-dedans qui le hante
Parfois l’astronome
Rentré à domicile en comptant à rebours
Il entend l’océan qui bat sur le plancher
Il joue avec le chat Parfois il s’endort
Il songe à cette église où tremble un contre-jour
Parfois
Mais tout est blanc et vain sous cette orbite ancienne
Il avait oublié les étoiles